lundi 29 mars 2010

"mais si, je vous jure, c'est pour le boulot..."

Cette phrase, c'est moi essayant d'expliquer ce matin à mes 3 démons que si Môman va s'initier aux joies (mouais) du curling et visiter l'ONU aujourd'hui, c'est parce qu'elle y est obligée. Autant dire que je ne les ai absolument pas convaincus XD

Et pourtant c'est vrai. Du "team building" ça s'appelle, il paraît.

Bon, je passe sur l'épisode curling de l'après-midi, parce qu'après la fondue "moit'-moit'" (moitié gruyère, moitié vacherin - et moi qui ai longtemps cru que le vacherin était une pâtisserie, tass tss) et quelques verres de vin blanc, la patinoire et moi nous sommes testées et avons jugé d'un commun accord qu'une Sara avec un coup dans le nez sur de la glace avec des chaussures inventées par un génial tortionnaire et des palets en grès écossais de 20kg, ce n'était absolument pas raisonnable. Vous avez déjà essayé des chaussures de curling? La semelle de la gauche est si glissante qu'elle glisse tout aussi facilement sur la moquette. Quant à la semelle droite qui est censée ne pas glisser... ben mon oeil!
Bref, je me suis assise avec d'autres collègues aussi téméraires (quoi, beurrées?) que moi et ai encouragé les nombreux inconscients qui balayaient à qui mieux-mieux (ok, la perspective de balayer a peut-être joué un rôle significatif dans ma décision unilatérale de ne pas exposer mon postérieur à la morsure du froid) et consolé la collègue qui s'est heurté le crâne sur la glace après une chute spectaculaire (ah! Je savais que j'avais raison de ne pas m'y risquer :p).
Sinon, en dehors du fait qu'il manque la pastaga, l'accent, les gigales, c'est tout pareil que la pétanque (mais va "poingter" une boule de 20kg... je n'aimerais pas être le cochonet >.<).

Ceci étant posé, j'ai beaucoup plus apprécié la visite de L'ONU à Genève le matin. Bon, ma guide espagnole semblait clairement sous l'emprise de speed, mais on sentait l'enthousiasme pour cette organisation et je me dis que vu le nombre de fois qu'elle doit répéter son speech, faut qu'elle soit passionnée pour en parler de cette façon. Je vous passe les détails, je vous laisse juste admirer la salle principale, la fameuse coupole espagnole qui fait polémique, le trombi des grands hommes et l'architecture du bâtiment (désolée pour la "qualité" des images, le flash n'était pas autorisé et la plupart ont été prises au pas de course pour suivre ladite guide...):

Je termine avec quelques oeuvres, cadeaux de différentes nations, qui m'ont plus touchée que d'autres.


(et certains qui savent que j'ai tendance à faire une fixette sur un sujet bien précis ne manqueront pas de voir en l'une d'elle un signe particulièrement évident de cette fixette).


Sinon, je continue de bosser sur mon zodiaque et si je ne m'écroule pas demain soir, Fragile, il se pourrait que je te fasse enfin poser... C'est pas trop tôt, je sais :s

samedi 27 mars 2010

Somewhere Soft to Land

Tone Damli Aaberge - Somewhere Soft to land

Cet endroit me fait un bien fou, tout en construction qu'il soit. Merci à Mandarine et Kaod de me laisser patauger dans le marais dans mon coin en silence.


mercredi 24 mars 2010

Hazy

Hazy~Rosi Golan feat. William Fitzsimmons

Parfois, mon ipod, mon humeur et la météo sont raccords. Il y a quelques mois, c'était "Singing in the Rain" qui était arrivé pile au bon moment. Hier soir, c'était "Hazy". Demandez à ceux qui me connaissent très bien, il y a longtemps que je ne crois plus aux coincidences :-)

(oui, deux pics RL le même soir, incroyable, hein? Je suis un peu trop débordée et fatiguée pour "travailler" sur SL en ce moment, mais je prépare la suite du Zodiaque, promis, ça vient).

Page 47 ou quand les autres parlent à ma place :-)

















Avec Fragile, depuis qu'elle m'a offert le livre sur les câlins, nous nous les échangeons quasi quotidiennement en mentionnant la page du livre de celui qu'on s'envoie ou dont on a envie.

Cette semaine, je suis assez débordée. Pas assez pour ne pas lui en envoyer, mais trop pour réfléchir à celui qui lui irait le mieux. Alors ce soir, deux Lausannoises l'ont fait à ma place. En sortant de la gare ce soir, j'ai aperçu de dos deux ours(es), ça m'a fait sourire.
Elles se sont retournées et j'ai vu les pancartes. Avec Fragile, on avait déjà parlé des free hugs dont j'ai eu mon baptême il n'y a pas très longtemps (:D) et en voyant ces ours parlant de câlins, j'ai immédiatement pensé au livre et à Fragile.
Alors, au lieu de vous la faire via SL, étant donné que ces demoiselles ont travaillé pour moi pour la page 47, je vous fais partager le texte qui va avec dans "Le Petit Livre des Gros Câlins":

Le câlin côte à côte.

Très pratique pour se promener dans la campagne et, surtout, indispensable quand il s'agit d'attendre interminablement, de faire la queue; pour l'autobus, le cinéma ou l'inscription à des examens. Il permet de ne pas s'embêter. Dans ces conditions, poireauter devient même un plaisir!

Ceci ne veut pas dire que je t'encourage à poireauter interminablement, Madame...

lundi 22 mars 2010

!%*@$&#£µ!

"Nududju!" pour reprendre les paroles d'un fameux binocleux.
Je croyais être au frais sous l'eau, bien protégée dans ma bulle, et ce petit §*$! de Cupidon l'a transpercée >.<

Y'a-t-il un vendeur de pansements dans la salle? Hum, un vendeur de rustine, alors? Coloris irisé arc-en-ciel s'il vous plaît, merci.

Il ne perd rien pour attendre le petit merd... heu "morveux" joufflu.


Ingrid Michaelson - Breakable
Paroles


Frame from Juliazip (as usual)
Texture from Cassandra204

samedi 20 mars 2010

Citron vert


Citron vert, originally uploaded by Poulep[Off]ndeuse.
On pourrait croire qu’il n’y a plus rien à dire sur mon agrume virtuel préféré, mais elle ne cessera de m’étonner. Elle tombe, se relève, frotte ses genoux et se remet en marche comme si de rien n’était. Elle me rappelle le début du poème que Ciel adore « Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir ». Elle est incroyable de pugnacité et douceur, cette femme. Quand on la connaît, on comprend mieux ce que les hommes trouvent de beau dans la femme.
Je suis absolument incapable de relativiser comme elle le fait, mais je ne suis pas peu fière qu’elle me laisse traîner à ses côtés, qui plus est dans le nouveau jardin qu’elle crée (merci pour les nympheas :D) et qu’elle m’y colle en plus un batracien rien que pour moi. Je crois que sans mon miroir (oui Fragile, je trouve que miroir ça nous va drôlement bien: c’est fragile comme toi et froid comme je peux l’être, ça réfléchit - souvent trop - et ça vous oblige à vous regarder en face) et ma crapaute, je serais encore plus désorientée qu’il ne m’arrive de l’être et pas seulement sur SL.

Merci mon citron vert confit

vendredi 19 mars 2010

Une couronne et des yeux fermés au lieu de me regarder, ça peut faire illusion?

Je me dis qu'à souhaiter très fort...















... je peux peut-être me persuader que c'est le bon et que mes baisers seront plus efficaces que ceux de Claire.








Frames are from Juliazip, as usual
Glow brush by Hawksmont



et même s'il s'en fout royalement (normal pour un prince, me direz-vous), joyeux anniversaire et joyeuse St Joseph au batracien poète

lundi 15 mars 2010

Week-end de foooooolie :p

[2:31] Lulu Jameson: hey hey c'est aujourd'hui que je shoote pour ma photo ou t'es toute nue xD fais moi signe qd t'es co stp! biz

Ah oui, mais non, mon Lulu, j'eusse adoré, mais ce week-end, c'était mon week-end le plus occupé de l'année (enfin, depuis le début de l'année, parce que je ne dis pas non à d'autres week-ends du genre - même si là, je le paie un peu, je dois dire, je sens bien que mes vingt ans sont derrière moi :s), c'était juste pas le bon samedi pour me prendre au débotté.

Et heureusement que c'était un week-end occupé! Parce qu'après une semaine pareille, il fallait au moins ça! A commencer par lundi et la visite chez le médecin pour convaincre monsieur RL que non, je n'ai pas un cancer du sein (les hommes...!), mais juste de quoi me pourrir un peu plus la vie et parce que ça faisait au moins... ouh, bien quinze jours sans antibios!!! et bien on en remet une couche pour 5 jours...
/me boude, elle en a marre des bobos :s

Du coup, pour mon retour au boulot mardi (et parce que "le mardi, c'est pourri"), il fallait bien un accueil en fanfare de Ducond et Ducont qui ont rameuté tous leurs cousins pour l'occasion et m'ont fait passer une semaine aussi calme que le Léman un 8 mars vers 18h...

Au point que vendredi, après avoir évité de justesse (mais je crois que je battrais les maîtres zen sur ce coup-là) de balancer de toutes mes forces une orange sur un des Duc' (oui, K, ça marche aussi avec Trou :p), j'ai entrepris de me lancer dans une activité hautement déneuronisante: remplir le %*/$!& de portail de Monsieur Duc' bis ("je fais caca aussi ou tout le monde a compris?").
Et ce, jusque 19h (oui, je sais ce que vous pensez et vous avez raison, c'est malsain de bosser aussi tard un vendredi). Pas parce que j'y trouvais un plaisir dingue, mais juste parce que j'attendais le moment de me rendre ici:


Ma boîte organisait un "event" pour fêter l'avancement des travaux du site: pas ouvert aux conjoints pour une fois et évidemment, je me retrouvais la seule du service à y aller (lâcheurs!), mais comme le thème était les années 70, 80 et 90 et que j'espérais pouvoir m'époumonner sur de vieux tubes pour oublier mes envies de Colombine bis, je n'allais pas passer à côté.

J'ai vraiment, vraiment, mais alors vraiment bien fait de m'y rendre :D
J'en ai encore des étoiles dans les yeux: entre les classiques du rock (U2, Bon Jovi, The Police, Deep Purple, Yes, et j'en passe) joués par ce petit groupe amateur (Cash) et les chansons de mon adolescence jouées par le DJ, aucune chaise n'a eu l'occasion d'accueillir mon illustre popotin vendredi soir. J'ai joué les derviches, les filles de l'air, les papillons, virevoltant tour à tour seule ou dans les bras de collègues rendus encore plus - hum - "affectueux" qu'à l'accoutumée par l'alcool qui coulait à flot et la bonne ambiance (pas de panique, à part une rapide remise en place de mains balladeuses, le pire que l'on ait à déplorer est un... bisou sur la joue - beurk, oui, je sais, j'aime pas les bisous, mais je ne l'ai pas vu venir celui-là et puis je préfère avoir hérité d'un bisou que d'un repas en partie digéré, si vous voyez ce que je veux dire >.<).

Et vu que les effets se font encore sentir sur mon humeur, malgré le retour à la compagnie de Duc' & Bros ce lundi et pour de loooooooooongs jours, je me dis que c'est confirmé une fois pour toutes: je suis née pour danser et chanter, ça ne fait aucun doute :))))))))

Je ne dis pas que je n'ai pas d'autres plaisirs, comme celui de déguster des nems choco-coco avec glace coco et fondue de chocolat (désolée pour le cadrage, je l'ai prise à la sauvette, les photos étant interdites dans les casinos) pour mon anniversaire de mariage le lendemain soir par exemple.

Mais à choisir entre les deux, je choisis sans problème la nuit défoulage de vendredi.

Etrange comme mes goûts RL et SL se rejoignent souvent et malgré moi :)

Je vous laisse baver sur le dessert les filles :p et je te prie de m'excuser Monsieur Jameson, mais tu m'as prise de court pile le mauvais week-end  :)

"Houla, je suis soulagée d'être malade aujourd'hui!"

Fragile: c'est drôle, quand tu parles de ton lac, on dirait que tu parles de la mer
















Ahem, tu disais? :p

Jane Doe


Jane Doe, originally uploaded by Poulep[Off]ndeuse.
Pas eu le temps de noter son nom: si quelqu'un la (re)connaît...

Brushes: http://midnightstouch.deviantart.com/art/The-Grasslands-46136891 & http://pyocola-sama.deviantart.com/art/Border-Brushes-for-Photoshop-96150707

jeudi 11 mars 2010

Printemps?

Juste un petit message d'avertissement (non, non, Fragile, je ne vois absolument pas pourquoi tu devrais te sentir concernée :p): voici ce qui se produit quand on attend trop et trop longtemps.

Et même si je vous épargne M. Dassin et son zaï zaï zaï zaï, je vous mets tout de même un peu de musique pour accompagner le retour en force (si, si, j'ai décidé qu'il était temps de remettre le vert à la mode et ce n'est pas Bluu qui me contredira) de ma couleur préférée:
Printemps - Coeur de Pirate

En tout cas, ce n'est apparemment pas perdu pour tout le monde :s
/me essaie en vain d'agiter ses feuilles pour faire partir les squatteurs

lundi 8 mars 2010

Mandarine


Mandarine, originally uploaded by Poulep[Off]ndeuse.
Très heureuse de l'avoir retrouvée ma copine: elle a l'air sage comme ça, mais c'est juste parce qu'elle réfléchit à de nouvelles bêtises :p

Merci pour le fou rire en snowboard et l'imitation écrite des sons SL (je n'active pas les sons, ça ferait surchauffer mon laptop pour rien puisque je ne voice pas) et merci d'avoir pris sur toi pour ne pas nous priver de ta présence.

On n'est pas bisous, mais t'aimes les kroas kroas krapoteux, alors "kroa kroa" Mademoiselle et à très bientôt... sous vos applaudissements (aaaarrrgh, Kaiser, sors de ce corps XD).

Elle fait douce et cucul mon image? Ben faut blâmer Fragile (et toc), c'est sa faute: elle m'a envoyé un manuel des câlins
"Le petit livre des gros câlins", ça s'appelle, de Kathleen Keating avec des illustrations par Mimi Noland et de voir ces ours se câliner, ça donne envie :s

Alors parce qu'il n'y a pas de raison que je sois la seule à morfler de guimauvitude (\o/, il est beau ce barbarisme là!), j'ai unilatéralement décidé (une autre de mes spécialités, il paraît, mais c'est pas grave, c'est le jour de la femme, je fais ce que je veux) de vous faire subir mon calvaire en réillustrant ici les différents types de câlins cités dans l'ouvrage.
De temps à autres, parce que je ne suis pas sadique non plus: je vous laisserai souffler entre deux câlins avec des images de mon bestiaire zodical (Fredy, tu me dis quand ta lune de miel est finie, que j'ajoute le lion à ma bibliothèque? Et Sio et Lulu, commencez à trouver des plages communes dans vos agendas :p) et aussi de terribles images très effrayantes de câlins vampyresques (brrrrrrrr!), je vous collerai une image de moi avec moi (Poule et Lokio, vu que monsieur Kaiser a vendu la mèche, plus besoin que je fasse passer mon filliou pour un admirateur secret... Merci, hein, ça fait pas pathétique dans le genre :s) dans une des positions illustrées par Mimi et j'y ajouterai la description de Kathleen, histoire que toi aussi, lecteur, tu puisses t'entraîner à faire du bien et te faire du bien.
Interrogation écrite à la fin et session de rattrapage pour les plus mauvais :p

Textures Happysweetmama et Nancee Art sur Flickr il y a des mois de cela (pas sûre qu'elles y soient encore disponibles)

Melt, an installation on thin ice


Cette coquine de Fragile finira par m'avoir. Ne voilà-t-il pas que cette demoiselle me demande de troquer mes LMs de shops (si, il paraîtrait que je passe ma vie dedans...) pour des adresses de sims qui m'auraient tapé dans l'oeil (aïeuh!) et de pondre (oui, normal) quelques lignes pour faire partager au lecteur / spectateur mon enthousiasme, tss tss (si, si, ce serait pour son groupe des explorateurs francophones qui aime à faire découvrir des sites splendides et originaux: moi, j'avais commencé à collecter des LMs pour Cielbleu comme ça, avec les caractéristiques intéressantes pour les photographes: type de décor et ambiance, rezzable ou non, etc., mais faire ça pour un plus grand nombre, ça me ferait bizarre).


Alors Madame, il n'est pas question, mais alors pas question que je me remette un fil à la patte dans ce jeu, même pour toi. Je veux pouvoir aller et venir librement au gré de mes envies et ne pas m'engager afin de pouvoirtranquillement... visiter des sims! :p

Une chance pour toi, ta demande est tombée pile au moment où je m'en prenais plein les yeux, alors j'ai décidé de tester pour voir si j'étais fichue de faire ce que tu me demandes sans que ça ne bouleverse mes habitudes.

Alors première constatation: il semblerait qu'en dehors des sims très connues et dont LL fait la publicité sur son site, les meilleures (enfin, les plus innovatives de mon point de vue) soient les sims buildées temporairement par des marchands (ce n'est peut-être pas pour rien que je passe mon temps dans les shops, mais je dis ça, je ne dis rien), par exemple Syncretia Annex, Kyoot, Forest Feast (oui Fragile, Forest est un showroom et un shop), Drowsy, Abyss, Oxymoron...
Je suis, entre autres, fan de l'installation faite à Scribble, alors quand je reçois de Radio Signals, la designer, une notecard qui m'intrigue sur un build temporaire conceptuel, marketing ou pas, j'y vais.
Et bien m'en prend!

D'accord il y a un shop dans un igloo sous-marin avec bon nombre de mes designers préférés (pour la qualité et l'originalité de leurs créations), mais surtout, c'est un paysage irréel: des ours polaires à piles intégrées, des icebergs qui dérivent et sur lesquels on peut s'échouer et se laisser aller (deuxième constatation: j'aime me laisser aller en ce moment, et dériver aussi, mon côté aquatique sûrement), un ciel tourmenté qui donne le tournis et surtout, surtout, de la glace qui craquèle, se fissure sous vos pas et s'effondre sous votre poids, vous entraînant à l'eau. L'imagination et le talent de ces artistes pour recréer un monde proche de notre réalité en la sublimant ne cessent de m'épater...

En d'autres termes, c'est un endroit pour celles qui craquent sur les ours, même mal lêchés (suivez mon regard...) et les amoureuses du grand nord à queue de sirène (tu vas adorer, Kelty, foi de monstre marin).
Alors oui, c'est un build à thème dans un but purement commercial (en même temps, les thèmes imposés avec travail collaboratif, j'adore, n'est-ce pas bluu?), oui c'est blindé et ça laggue énormément, au point que j'aie dû emmener Mandarine se défouler avec moi ailleurs (une mémorable séance de snowboard où j'ai terminé ma course à plusieurs reprises dans les troncs de pin ou dans l'eau, comme à mon habitude... je veux ma bulle!! Mais merci Mandarine pour l'évasion), mais sérieusement si vous avez 5mn d'ici au 21 mars, foncez y faire les fous, seuls ou accompagnés (heu, faites pas comme moi: même si la dérive en iceberg est très relaxante, évitez de réunir un coq - Skippy - et un paon - Jackson, c'est très bruyant XD)

Troisième constatation: je viens de floader mon propre blog avec une multitude d'images et de bêtises et j'ai évidemment craqué pour des items du shop, donc ça n'a pas vraiment changé mes habitudes, mais quant à pondre un article du petit futé...
Le second hic, c'est ma tendance naturelle à la paresse et à la procrastination: du coup, le temps que j'écrive à propos d'une sim temporaire, elle aura disparu :s

Alors Fragile, je ne suis pas sûre que ton groupe souhaite des notecards avec du moi-je partout, mais les images sont libres de droit et si tu arrives à traduire mon babillage en argumentaire touristique, ne te gêne pas :p

Pour le slurl, faudra demander IG ou patienter un petit peu (ou chercher sur Flickr, y'a sûrement déjà plein d'images en relation).
edit:  le voici
Bon voyage!

Barricade vs Bulle


























Barricade, originally uploaded by Poulep[Off]ndeuse.
Semblables et différentes, les mêmes tourments vécus identiquement et autrement.
Fragile essaie tant bien que mal de protéger son palpitant avec une armure, un coffre.

Une armure, c’est trop lourd à porter pour moi et je ne veux pas non plus blesser. Pas d’armure pointue et hérissée donc, pas de ronces, pas de flammes, pas d’acide.
Je préfère ma bulle. C’est fragile une bulle? C’est-ce qu’on croit!
Mais pour moi, la bulle s’apparente au roseau et le coffre au chêne.
Le coffre, ça vole en éclats, ça se fracture, ça se dévisse.
Ma bulle, elle rebondit, se déforme pour redevenir la même, danger (réel ou supposé) après danger. Elle me protège des coups, des heurts (je suis maladroite, ils sont nombreux), elle me ralentit quand je m’emballe, elle filtre les propos qui pourraient faire du mal, elle amortit les silences plus douloureux encore.
Et puis elle me surprend par ses trajectoires inattendues (ma bulle est farceuse) et me pousse à me laisser porter par les flots.
Ouaip, je l’aime bien ma bulle.

Brushes:
Magic sea frame on DA
Bubbles:
Bubbles Mix on DA & BubbleBrushes on DA
Heart:
Heart Mask on DA

lundi 1 mars 2010

"Mon pirate, mon cher mari..."

ou épilogue d'un conte de fille.












Letter brush on deviant art



Il était une fois une demoiselle insouciante qui n'aimait rien tant que s'émerveiller devant de magnifiques créations et paysages et chasser les papillons.


Un beau jour, elle s'aperçut par hasard que le coffre dans lequel elle gardait précieusement ses souvenirs de pérégrinations n'était pas un coffre, mais un lieu enchanteur d'où elle pouvait voir défiler quantité d'œuvres toutes plus belles les unes que les autres.


Emerveillée (oui, c'était sa spécialité d'être émerveillée), elle resta de longues heures à contempler ces images, à s'emplir d'elles, à se laisser porter par les émotions qu'elles provoquaient.
Parmi tous les créateurs d'images, elle s'aperçut bientôt qu'elle en connaissait quelques uns pour les avoir rencontrés, mais il en était un en particulier, qu'elle n'avait jamais rencontré, et dont les images et les paroles résonnaient de façon particulière en elle: ses encouragements aux autres, la sensibilité de ses images qu'il tentait de dissimuler derrière une description humoristique, tout ceci lui rendait cet artiste (car c'en était un) très sympathique.


Elle reprit ses chasses aux papillons, ses explorations, tout en gardant un œil sur ses créations qui la transportaient. Petit à petit, le contact se fit et de fil en aiguille, elle commença à échanger des adresses de paysages époustouflants avec cet artiste et à bénéficier de ses conseils.


Un jour qu'il était en visite lui aussi dans le royaume, il l’appela à l’aide: il avait en effet peine à trouver l'entrée secrète d'un souterrain hypnotique dont elle lui avait parlé.


Parce qu'elle n'était guère dotée du sens de l'orientation, et guère plus douée, semble-t-il, en explications, elle se dit qu'il vaudrait mieux se rendre sur place pour lui indiquer l'accès de la voie secrète, mais cela l'ennuyait, car elle craignait de se trouver embarrassée: au fil des semaines, elle s'était en effet aperçue qu'elle attendait avec une impatience grandissante ces échanges avec l'artiste et elle se dit que s'ils se rencontraient enfin, il comprendrait immédiatement, à son embarras, qu'il la troublait fortement. Devant son insistance, cependant, elle se résolut à se rendre sur place et, bien que très impressionnée, réussit à profiter de l'instant présent et de la présence de l'Homme.


Les jours suivants, il se montra encore plus drôle et gentil qu'à l'accoutumée, s'étonnant de ce qu'elle ne lui rende pas un simple bisou (les bisous l'embarrassaient, en particulier lorsqu'il fallait les dispenser à la gente masculine et pire encore lorsque le spécimen lui faisait un tel effet). Elle tremblait qu'il ne comprenne, si elle le lui rendait, tout ce qu'elle mettrait dans ce bisou, mais de peur de le voir se vexer à jamais (pour ce que d'aucuns auraient considéré comme une broutille et qui représentait pour elle un pas de géant) et ne plus lui adresser la parole, elle s'exécuta.


Ce fut le début d'une belle histoire: l'artiste mettant un point d'honneur à se rendre disponible, afin qu'ils puissent aller danser ensemble.


Il était fier de la présenter à tous, leur amour réjouissait leurs amis et faisaient sourire ceux qui en étaient témoins. Ils se complétaient et étaient inséparables. Et la belle se sentait si bien dans ses bras qu'elle avait l'impression d'être devenue une princesse.


Ce qu'elle ignorait, parce que son amoureux ne s'en vantait pas et qu'elle faisait une allergie aux magazines people, c'est qu'il était effectivement prince et, à ce titre, se devait d'accomplir un certain nombre d'activités liées à la vie publique. Elle dit adieu à ses amis, car elle était incapable de maintenir le rythme et son compagnon lui avait fait comprendre que certains étaient indésirables. La demoiselle n'était pas, mais alors pas du tout fan des soirées mondaines. Cependant, afin de passer plus de temps avec son homme, elle accepta de le suivre quand il avait des obligations.


De soirées en vernissages, elle l'accompagnait, distrayant les invités par un babillage incessant, afin de lui permettre de les croquer à la sauvette. . Elle souriait de lire dans la presse spécialisée les déclarations d'amour de son homme à sa cour, car elle savait qu'il s'agissait de petits encouragements distillés sans arrière-pensées et que lorsque tombait la nuit, il était tout à elle et elle était toute à lui.






Les obligations prirent cependant une place toujours plus importante dans la vie de celui qui était entre temps devenu son mari et la jeune femme, qui se languissait après les soirées passées à virevolter entre ses bras, commença à trouver le temps long. D'autant que son homme, qui insistait auparavant pour l'emmener partout où il allait, lui enjoignait désormais de ne plus le suivre dans ses tournées. Il ne rentrait plus aussi souvent, devenait taciturne, ne se confiait pas. A l'évidence, quelque chose le tourmentait et il ne tenait pas à en discuter. Elle s'en inquiéta, se demandant s'il était malheureux avec elle, mais devant les dénégations de sa moitié, elle décida de mettre ce changement sur le rythme élevé que son mari s'imposait.


Elle tuait donc le temps comme elle pouvait, attendant le retour de son Martin Guerre, écumant les boutiques dans l'espoir de trouver le petit plus qui ferait qu'il la regarderait à nouveau avec l'adoration qu'elle avait cru lire un jour dans ses yeux. Mais rien n'y faisait: son mari ne l'emmenait plus danser et ne lui adressait plus la parole que pour lui recommander de nouvelles boutiques, se débarrassant ainsi d‘une épouse encombrante qui avait perdu de sa capacité à le distraire et ne l‘amusait plus autant. De fait, la princesse s‘étiolait loin de son mari, sous les yeux inquiets des rares amis, qui étaient restés malgré l'embargo, et l'œil goguenard de la cour. Elle sentait le vide grandissant du manque l'emplir à mesure que le temps passait.


Elle se dit que cela était sûrement dû à l'augmentation des obligations de son mari et qu'elle était bien égoïste de penser ainsi à quel point il lui manquait, alors que le pauvre devait être épuisé.


Jusqu'à ce qu'elle aperçoive un jour, dans une revue people qu'elle méprisait tant, une interview de son mari indiquant combien il trouvait agréable ces fameuses obligations, au point que parader au sein de sa cour en devenait un plaisir sans équivalent.




Malheureuse de constater qu'il s'amusait plus facilement sans sa compagnie, elle lui écrit alors une missive: "Mon pirate, mon cher mari, il m'a semblé saisir à vous lire que vous n'appréciiez peut-être plus ma compagnie autant qu'à nos débuts. J'ai bien entendu que vous ne souhaitiez plus ma présence à vos côtés lors de vos tournées. Je vous promets donc que je ne sortirai désormais plus du château et y attendrai votre visite lorsque bon vous semblera. Votre épouse à qui vous manquez terriblement et qui a résilié l'abonnement à toutes les revues people".


Sa réponse ne se fit pas attendre (pour une fois): "Comme à l'accoutumée, femme, vous interprétez et êtes injuste avec ma cour. Je pars donc de ce pas en retraite et ne reviendrai que lorsque l'envie m'en prendra. D'ici-là, considérez-moi comme mort".


La princesse en fut abattue: elle avait pourtant espéré, en laissant ainsi plus de liberté à son prince, qu'il en apprécierait d'autant plus ses retours au royaume. Elle prit son mal en patience et attendit, encore et encore, que son aimé sorte de son isolement et revienne la faire danser, comme à leurs débuts, mais en vain.


La princesse, à force d'attendre, se changea en demoiselle licorne, plus tout à fait insouciante et persuadée désormais que toute cette histoire n’avait jamais été qu’un rêve. Elle reprit sa chasse aux papillons, silencieuse, à l’écart.


Quant au prince, il garda le silence à son égard pour toujours.




Evidemment, ils n'eurent jamais beaucoup d'enfants.






Fin (ici et pas dans un obscur tunnel parisien).

 
 
 
 
Ah, et juste au cas où, je n'ai jamais été fan des Rita Mitsouko (ni des revues people, ni des soirées mondaines)